Cela fait longtemps que j'en ai pris la contraposée : je suis prêt à assumer ce que j'ai publié sur Internet, par nature public. Ce pourquoi les licences libres m'intéressent, cela permet de le diffuser plus largement.
- j'ai eu des mails persos publiés sur Internet, ça ne me dérange pas, c'était sympathique
- j'ai participé à la traduction d'un bouquin sous licence libre qui a ensuite été publié et fait l'objet d'une étude avant publication pour comprendre la démarche
- j'ai utilisé des ML publiques pour échanger avec un fabricant et RMS et en souhaitant libérer un firmware, ce qui a été fait (bon, les firmwares précédents restent non libre, de la faute aux juristes, peu de risque à les rediffuser, ce qui a été pris en compte par kernel.org)
- je participe à une association et un site d'hébergement
- je soutiens une distribution GNU/Linux, par cohérence avec ce que j'utilise au jour le jour, par souci d'efficacité et reconnaissance des compétences que j'ai pu avérer chez ceux que j'ai côtoyés
- je participe à un organe d'information avec moins ou plus de droits, me permettant d'intervenir en supplément (ou pas)
Un gars de chez google indique, à raison - mais c'est très mal compris - que tout ce qui est dit en ligne, sur Internet n'est pas privé (l'espace étant public), je suis entièrement d'accord avec lui, même si cela manque de contexte et peut être pris comme une attaque. Je suis moins d'accord sur les conditions d'utilisation de leur service qui a des clauses abusives, mais c'est un autre sujet.
archive.org
http://archiveteam.org/index.php?title=Main_Page
http://ricochet.info.tm/facebook/
vu sur https://linuxfr.org/news/fermeture-du-site-fotopedia#comment-1553205
Concrètement le droit à l'oubli reste une mascarade
Le contenu reste disponible là où il a été publié. Il a pu être republié ou gardé en local, de toute façon, il ne disparaît pas de sa source originale non plus...Un google a fait sa pub' en tentant de répondre aux demandes pour les retirer - localement - de l'indexation (plutôt des résultats affichés), sans pouvoir tenir le nombre de demandes.
En fait, ce n'est pas important, personne ne saura le retrouver vingt ans après, les sites auront fermé...